Nous avons lors des articles de ces dernières semaines visité différentes fêtes, leurs origines et leurs symboliques.
Ces fêtes, que nous célébrons d’une manière vivante et dynamique dans l’école, s’inscrivent dans le mouvement de respiration de la terre.
Un rythme circulaire qui nous fait traverser les saisons, inspirer et expirer, se recentrer et s’expanser au fil de l’année.
Notre chemin individuel est intérieur, comme notre chemin commun, social, voyage ainsi d’une polarité à l’autre, d’un solstice d’hiver à un solstice d’été. D’une équinoxe de printemps à une équinoxe d’automne. Ces fêtes s’appuient sur les traditions chrétiennes, mais dans leur essence profonde elles s’appuient aussi sur les fêtes celtiques ancestrales intimement liées aux forces de la nature et aux rythmes qui la font vivre. Ce grand cercle toujours renouvelé de l’année est marqué par des points culminants, les fêtes cardinales, que l’on retrouve lors des solstices et équinoxes (parfois le jour même ou à quelques jours près) :
Noël au solstice de l’hiver, Yule dans la tradition celtique (21 décembre)
Pâques à l’équinoxe de printemps, Ostara (21 mars)
La Saint-Jean au solstice d’été, Litha (21 juin)
La Saint-Michel à l’équinoxe d’automne, fête de la fin des récoltes, Mabon (21 septembre)
Chacun de ces points culminants qui nous amènent à l’apogée d’une saison, à son point le plus intense, est relié aux autres par un chemin de moments plus nuancés. Ils mènent d’une couleur à l’autre, d’une qualité d’être qui prend le temps de se muer, d’une façon presque indicible pour nous mener à la prochaine. Ainsi chez les celtes nous retrouvons :
Imbolc, Chandeleur et Carnaval (1-2 février)
Beltane, Ascension et Pentecôte, Fête du Printemps (1-2 mai)
Lughnassad, Fête des récoltes à leur apogée (1 août)
Samhain, Fête des lanternes, de la Saint-Martin, Toussaint (31octobre-1 novembre)